Hello !
Voilà j'inaugure cette section , je n'en pouvais plus de la voir vide !
Je vous ai fait une petite recherche sur l'origine et la symbolique du pavillon noir. C'est un "condensé" des informations que j'ai trouvé mais je sais qu'il est pas complet...
Si j'ai le temps, je poste demain tantôt des informations sur les tortures pratiquées par les pirates (je sens que je vais faire plaisir à des gens avec ce sujet ) !
Bonne lecture !OrigineQu'ils soient pirates ou non, les marins ont toujours communiqué à l'aide de morceaux d'étoffe. Pour le corsaire Jean Bart, en 1694, une flamme écarlate au grand mât donne l'ordre de cannoner, tandis qu'un carré bleu au mât d'artimon signifie "abordage".
Le premier « Jolly Roger » décrit fut celui du capitaine français Emmanuel Wynne vers 1700 qui attaqua le navire de ligne HMS (Her Majesty's Ship) Poole, au large de Santiago de Cuba.
L'origine du nom est inconnue et très contestée.
Certains affirment que le terme anglais « Jolly Roger » serait d’origine française. Il proviendrait d’une déformation de « Joli Rouge », expression employaient par les boucaniers et pirates français de la mer des Caraïbes à l’approche du pavillon rouge des flibustiers anglais.
Les auteurs anglais préfèrent une explication basée sur l'utilisation du surnom « Old Roger » pour parler du diable.
D’autres encore pensent qu’il viendrait du terme français désignant le drapeau « Sans quartier », « Le Joli Rouge ».
ConfectionLes pavillons étaient souvent directement cousus à bord du bateau par les voiliers. Ils utilisaient des morceaux de grosses toiles grossièrement cousus et ornés de symboles faciles à réaliser : crâne, os, sablier, cœur, squelette, sabres et boulet de canon.
Il paraitrait même que les forbans de New Providence faisaient confectionner leurs pavillons sur la terre ferme, par une veuve de maitre voilier. Elle leur offrait ce service en échange seulement de whisky et de rhum.
SymboliqueLes capitaines de vaisseaux (pirates ou non) avaient parfois deux pavillons :
- l'un blanc sur fond rouge, vert ou plus fréquemment noir pour intimer au bateau arraisonné l'ordre de se rendre sans combat.
Exemple de pavillon noir : Calico Jack Rackham
- le second était rouge et signifiait « pas de quartier ». Il fût employé vers la fin du XVIIe siècle par les Marines royales française et anglaise ainsi que par leurs corsaires.
Exemple de pavillon "Sans Quartier"
Les crânes, squelettes et os sont des représentations de la mort lesquels furent utilisés par quelques armées et marines européennes depuis le XVe siècle avant même que les pirates ne reprennent cette idée.
Les sabres sont des symboles de force mais ils signifient aussi aux faibles que n’importe quelle forme de mort est disponible gratuitement et sans délai ! Thomas Tew avait ainsi adopté deux sabres croisés pour son pavillon. Mais était-ce le bon choix quand on sait que c’est ce type de sabre qui lui coupa la tête lors de son attaque du navire indien Futteh Mahmood en 1695.
Le sablier est fréquemment représenté sur les pavillons pirates. Au XVIIe et XVIIIe siècle, c’est une autre image de la mort mais on peut aussi y voir le temps qui passe et donc le peu de temps qu’il reste à l’équipage adverse pour prendre la décision de se rendre… Certains sabliers, comme celui de Christopher Moody, étaient ornés d’ailes afin d’accentuer l’idée de fuite du temps.
Certains pavillons possèdent des représentations plus particulières.
Edward Teach (Barbe Noire) hissait un pavillon noir représentant un être mi-diable, mi-squelette tenant dans une main un sablier et, dans l’autre, une lance perçant un cœur encore palpitant. L’abomination représente une mort torturée, la lance transperçant le cœur symbolise une mort violente et impitoyable. Le cœur palpitant et les gouttes de sang qui s’en échappent sont la représentation d’une mort lente et très douloureuse. Il est intéressant de remarquer que dans cet unique pavillon de nombreuses morts sont présentes. Symbole de la cruauté du capitaine et de son équipage ?
Le capitaine Bartholomew Roberts semblait avoir deux pavillons. Le premier est sa représentation entrain de boire avec la mort elle-même et le second le représente trônant, coutelas en main, sur deux crânes appelées ABH et AMH. Ces appellations signifient « A Barbadian Head » et « A Martinican Head », ce sont les noms des deux îles des Caraïbes qui s’étaient dressées contre lui et contre lesquelles il avait fait le serment de se venger.
Lors de son combat contre le HMS Poole, le capitaine Wynne arborait un pavillon noir avec tête de mort, tibias croisés et sablier. Ce design a été utilisé par plusieurs pirates, y compris les Capitaines Edward England et John Taylor.
Malgré l’importance de ce design de pavillon dans la culture populaire, la plupart des pirates du XVIIe au XVIIIe siècle utilisaient de simples pavillons noirs.
CombatLes pirates hissaient leur pavillon noir avant de passer à l'attaque pour terroriser l'adversaire.
Cette manœuvre pouvait suffire à décourager les navires marchands qui préféraient alors se rendre sans combattre.
Si ce dernier refusait de s'arrêter, les pirates envoyaient alors le second pavillon de couleur rouge sang pour signaler à l'adversaire que personne ne serait épargné.
Cette dernière couleur signifiant alors : « la mort pour tous », « pas de quartier »,...
Parfois, par ruse, ils hissaient le pavillon rouge au dernier moment alors que le navire se rendait, pour satisfaire leur insatiable cruauté.
Une autre ruse consistait à d'abord hisser le pavillon d'un pays neutre, ou celui du même pays que le navire, puis de déclencher la surprise et l'effroi en hissant le pavillon noir une fois le navire approché...
Pavillons de pirates notoiresEmmanuel Wynne
Thomas Tew
Edward Teach
Bartholomew Roberts - Premier pavillon
Bartholomew Roberts - Second pavillon
Edward England
SourcesEncyclopirateWikipedia (fr)Wikipedia (en)Pirates Realmhttp://www.mrugala.net/Histoire/Grand%20Siecle/Pirates/Pavillons/Le%20pavillon%20noir.htm